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PARIS (AFP) - Airbus a reconnu vendredi qu'il n'excluait pas d'augmenter le temps de travail dans ses usines, pour faire des économies supplémentaires.

Airbus "pourrait ne pas exclure l'étude d'augmenter le temps de travail dans ses usines", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'avionneur européen, interrogé sur une information parue dans les Echos.

Le quotidien économique indiquait vendredi que "parmi les mesures à l'étude", figurait "une augmentation du temps de travail".

Airbus est sous pression après l'abandon des discussions sur la vente de cinq de ses sites, deux en France et trois en Allemagne, qui faisaient partie de son plan de restructuration Power8, annoncé en février 2007.

Très pénalisé par la faiblesse du dollar, devise dans laquelle il vend ses avions alors que la majeure partie de ses coûts de production sont en euro, le groupe avait déjà indiqué vouloir annoncer en mai un programme d'économies supplémentaires.

Vendredi, le porte-parole n'était pas en mesure de donner une date précise sur cette annonce.

Suite à la rupture des négociations avec le français Latécoère sur la cession des deux sites français de Méaulte (nord) et de Saint-Nazaire Ville (ouest), le patron d'Airbus, Thomas Enders, a envoyé un mail à l'ensemble des salariés.

Dans ce courrier, il souligne que les coûts de revient de ces sites --qui vont être filialisés dans l'attente de trouver de nouveaux partenaires-- devront être aussi performants que ce qu'aurait proposé l'éventuel repreneur, a indiqué le porte-parole.

Comme économies possibles, il a cité, outre l'étude de l'augmentation du temps de travail, des coûts administratifs et de sécurité moindres, ainsi que des systèmes informatiques plus légers.

A la question de savoir si la rupture des négociations sur la cession des sites remettait en cause le calendrier de développement du long-courrier A350 --dont la première livraison est prévue en 2013--, il a dit: "C'est précisément pour ne pas le remettre en cause que ces décisions ont été prises".

Pour l'instant, l'avionneur dit disposer de la trésorerie nécessaire pour financer le programme de l'A350, dont les coûts devaient en partie être supportés par les repreneurs des sites en vente.

Une porte-parole d'Airbus a qualifié de "spéculations" une autre information des Echos, selon laquelle l'avionneur envisageait des "délocalisations massives" pour financer le développement de A350.

EADS, la maison mère d'Airbus, n'a de cesse de répéter ces derniers temps qu'il doit accroître sa présence en zone dollar. EADS "n'a pas d'autre choix" que d'investir dans la zone dollar, déclarait ainsi le 22 avril dernier son président exécutif Louis Gallois, à Berlin.

 
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